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    Comment entretenire mon terariume???
    Entretien

    Pourquoi ce titre de Phasmes ?

    jerome s: Tous les spectacles pourraient s’intituler ainsi. Les phasmes ce sont ces insectes qui prennent l’apparence de ce qui les entoure au point qu’on ne les voit plus. Or tout spectacle représente ce qu’il n’est pas et en ce sens est un phasme. Je suis toujours à la recherche de quelque chose de plus profond, de plus constitutif et qui dirait quelque chose de l’acte théâtral avant même qu’il soit question de tel ou tel acte théâtral en particulier. Mais avec celui-ci, je ne suis pas sûr finalement qu’il s’agisse vraiment d’un spectacle, mais plutôt d’un témoignage, d’un souci de rendre compte à travers des textes autour desquels je ne cesse de tourner. Ce seront des extraits hétéroclites tirés de Borges, Kafka, Aragon, Dubillard, Baudelaire, Jean-Michel Ribes…

    De quoi s’agira-t-il exactement ? D’une lecture ?

    j.s : Plutôt d’un théâtre en gésine, au travail. D’une matrice théâtrale, tout au bord, à la frontière entre un mouvement théâtral intérieur (le rapport intime aux textes) et sa mise en spectacle, son devenir visible. La mise en scène sera le plus ténue possible, parce que, j’insiste, il s’agit surtout de rendre compte. Je serai moi-même sur scène dans ce que j’aimerais envisager comme un spectacle sur le dire. Ce sera un récital au sens où je re-cite des textes qui ont beaucoup compté dans ma vie et dans ma démarche d’homme de théâtre. C’est un spectacle sur l’intertextualité. Quand je monte Hamlet, par exemple, j’y infuse du Borges ou du Kafka. Ici j’enlève Hamlet et il reste les textes que j’infuse dans mes mises en scènes. Je n’avais encore jamais osé faire ça, même s’il m’est arrivé souvent de faire des lectures publiques d’auteurs que j’aime. Je voudrais toucher de l’oreille, quelque chose qui n’est pas si fréquent. Je voudrais montrer aussi que les seuils sont des leurres. Quand l’ouverture se fait, ce qui apparaît au fond c’est que tout a commencé déjà longtemps avant. Le début n’est qu’une illusion d’optique. Ainsi le théâtre que j’ai toujours aimé ne se satisfait pas de seuil visible. Donc le but ici ce serait de toucher de l’oreille l’infinité des seuils. Il y a un vertige dans le concept de théâtre auquel on ne prête pas toujours suffisamment attention. Le théâtre, c’est vertigineux.

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  • Commentaires

    1
    jerome68500
    Mercredi 7 Avril 2010 à 18:32
    la vache!!!!!!!!
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    2
    jerome68500
    Mercredi 7 Avril 2010 à 18:33
    a++ sa va salut
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